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Les Baladantes

26 janvier 2021

Les femmes puissantes en atelier d'écriture en partenariat avec la Cité Audacieuse

Claire Fougerol

J'aime les femmes puissantes qui osent la vie en non-mixité comme dans notre atelier des Baladantes où émerge tant de sororité dans la créativité.

 Des femmes qui réinventent le monde pour pouvoir y exister  et qui vivent comme leur inspire  leur instinct révolutionnaire !

Au diable la famille nucléaire...c'est radioactif !

 D'ailleurs en parlant de slogans des années 70 : j'aime les femmes puissantes qui s'aiment entre femmes puissantes car alors les hommes ne récoltent plus ... le fruit de nos 1000 travaux gratuits.

Eh oui car une femme sans homme est puissante, un peu comme une poissonne est puissante dans l'eau, sans bicyclette !

D'ailleurs les femmes puissantes sont souvent sorties de  l'hétérocaptivité qui est au patriarcat ce que la roue est à la bicyclette (de la poissonne)

 Mais ces femmes puissantes ont été évacuées des archives, de  l'histoire 

d'autant plus quand elles n'avaient pas de descendance biologique

d'autant plus quand elles étaient de puissantes lesbiennes !

 Alors moi je me sens puissante de connaître l'existence de Loïe Fuller depuis ce week-end
de pouvoir citer le nom d'héroïnes comme Harriet Tubman et Audre Lorde.

Je tisse une toile robuste pour nous relier et je me sens puissante de me sentir être une arrière-arrière-arrière-arrière-...-arrière petite sœur de Sappho.

 

ROSELINE FOUQUE

« J’aime les femmes puissantes qui »…malgré l’adversité continuent  d’avancer…

J’aime les femmes puissantes qui enfin arrivent  à se débailloner.

Qui sans costume et sans moustache, se positionnent,  prennent leur place.

La puissance, n’est pas la force.

L’égalité n’est pas la similitude.

Le pouvoir n’est pas la dictature.

J’aime ces femmes puissantes qui sans vouloir être une pâle copie de la puissance deviennent l’expression de leur vérité.

Seule dans un hémicycle, avec leurs sœurs brandissant l’étendard de la reconnaissance j’aime ces femmes qui osent,  qui avancent et qui nous ouvrent le chemin de notre puissance. 

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24 novembre 2020

Atelier au féminin en partenariat avec la fondation des femmes à la Cité Audacieuse

Au sein de chaque femme, il y a une créature sauvage et naturelle, une force puissante, remplie de bons instincts, d'une créativité passionnée et d'un savoir sans âge. ….

"Une femme qui vit autorise les autres à vivre."

Voici le voyage inspirant:

De Sandrine Cardon

Être femme, c'est apprendre, apprendre tout au long de sa vie. Apprendre à sourire quand on voudrait crier, apprendre à se taire quand on voudrait frapper, apprendre à être conciliante quand on voudrait tout envoyer valser. Oui, être femme, c'est apprendre ! Apprendre à danser entre les balles, à danser sous la pluie, à danser avec la vie. Mais c'est aussi apprendre à l'ouvrir quand on voudrait nous faire taire, apprendre à oser quand on nous retient, apprendre à frapper haut quand on nous écrase. Être femme c'est désapprendre ce qu'on nous oblige à apprendre.

 Être femme, c'est accepter. Accepter cette société dans laquelle on grandit. Accepter ce corps qu'on voudrait nous voir brimer, cacher, lisser, épiler, opérer, lifter, charcuter, photoshoper. Accepter ce corps qui change, qui vit, qui se transforme et l'aimer. Être femme c'est refuser d'accepter que nos corps ne soient pas respectés. C'est refuser d'accepter qu'on l'utilise pour vendre des voitures, du shampoing, du carrelage ou des voyages. Être femme, c'est refuser d'accepter qu'on bouscule nos corps, qu'on les touche, qu'on les viole, qu'on les écorche, qu'on les mutile sans notre accord. Être femme c'est refuser d'accepter !

 Être femme, c'est s'entraider, se serrer les coudes et les boobs, se relever et s'inspirer, s'encourager et se complimenter. Être femme, c'est soutenir ces autres femmes parce qu'elles aussi apprennent à désapprendre et refuse d'accepter.

 

 D'Hélène Gozé

ma soeur,

tu sais donner ta vie
le sacrifice ultime
ta vie pour les autres,
pour les tiens ou pour un inconnu,
pour un idéal.
rien n'égale ta détermination
quand tu t'es fixé un but
et ton audace est infinie.

tu crées le monde et
la beauté qui le sauvera,
tu le regardes avec mansuétude.

tu sais donner La Vie
tu détiens le pouvoir ultime.

 

De Claire Fougerol

Être femme, au début, fille donc, ça ne veut rien dire, c'est abscons.
Mais très vite c'est s'inscrire dans une lignée de femmes, créatrices de monde.
Je les observe ; elles gèrent la vie, elles confèrent les soins, soutiennent, guérissent les petits bobos
mais pansent aussi de plus gros maux.
Elle nourrissent, planifient, organisent...
Elles m'aident à vivre en offrant leur gynergie.

Tout à coup, Être femme devient être ciblée par la misogynie des hommes.
Très vite dans ma vie je l'ai constaté et en ai ressenti beaucoup d'effroi.
Puis j'ai subi dans ma propre chair cette colonisation, cette intrusion.
Sidérée Je n'ai pas eu conscience d'avoir été déracinée de mon pouvoir Puis c'était trop tard Plus de défenses face à une cascade de viol-ences

Puis Être femme et être en itinérance, en quête de moi, en quête de sens.
Les êtres végétales m'aident à faire repousser mes branches et les câlins aux arbres me font ressentir la puissance
de l'ancrage en notre Terre.
Ma sève remonte et je regagne en vitalité pour continuer mon voyage sur la planète.
Encore perdue, mais confiante, je teste je découvre je m'enrichis sans m'en rendre compte. Une puissance me guide là où elle faut.

À un moment, Être femme rime avec être féministe !
Mon engagement militante se concentre sur mon essentielle.
J'écoute, j'analyse, je dénonce et m'entoure d'une toile solide de femmes puissantes. Sorcières, si j'ose !
Cette reprise de contacte avec la sororité, cet élan instoppable d'une marée de femmes qui désirent
justice joie santée équilibre écologie respect beautée pérennitée sérénitée

Enfin, oui enfin, Être femme.
Je me découvre aimer les femmes.
Aimer les femmes intégralement (intégralamante)
Être femme et Être lesbienne.
C'est ma source. J'ai enfin trouvée.
Ou plutôt re-trouvée
Et cela ne fait que commencer

 

De Céline Choquet

Être femme c'est ôter les larmes des autres, non leur tristesse, comme on sècherait la rosée sur une fleur.
Être femme c'est ouvrir un espace de liberté, sans pour autant s'évader, comme un cygne déploierait ses lourdes ailes.
Être femme c'est avoir l'audace de dire la vérité, sa propre vérité, comme l'oasis au beau milieu d'un désert insoutenable.
Être femme c'est créer de la beauté pour soi et autour de soi, sans rien prétendre combler, comme des couleurs garniraient un bon repas.
Être femme c'est prodiguer patiemment sa tendresse, souvent juste par sa présence, comme une louve veillerait ses petits.
22 octobre 2020

Ecrire durant le confinement

Dominique Heil

 

Histoire de vie avec un animal 

 

Ouf ! Je viens de comprendre que Medor va être mon sauveur par ces temps de confinement ! 

 

En effet je vais pouvoir sortir comme bon me semble , ou plus exactement Medor va pouvoir me

 

 sortir au gré de ses crottes .

 

Pourtant quand ma copine Florence me l’a confié , je ne voyais pas d’un bon oeil ce tyran qui

 

 m’imposait 3 fois par jour de descendre et remonter mes 4 étages ! Et de plus il allait falloir que je

 

 le nourrisse, et lui acheter, ordre de Flo ,un petit beefsteak, tous les 2 jours pour prendre soin de

 

 son pelage.

 

Mais aujourd’hui quel bonheur d’aller chez Marcel  le boucher avec Medor au bout de sa laisse , 

 

avide du moindre détour et me permettant ainsi de tourner autour des arbres de la place .

 

Quel bonheur de croiser fièrement les gendarmes , lavée de toute suspicion d’abus , même

 

 saluée par eux trop heureux de croiser un visage connu .

 

Hélas hier j’ai du le rendre à sa maîtresse, car tout s’est gâté quand Medor , étourdi , et pressė , a

 

 pris la jambe du gendarme planté devant la mairie, pour un réverbère ! 

 

Finies les balades ! 

 

Finies les visites chez le boucher ! 

 

Aux armes les attestations ! 

 

 

 

ATELIER 22 octobre 2020 

 

Un voyage de rêve...

 

Quand j’imagine ma vie, celle que je n’aurais pas vécue , je ne sais pas où j’aurais aimé aller , ce que je sais c’est qu » Ailleurs»m’aurait plu ! 

Parfois je me dis que si j’étais née au bout du monde. Tout aurait été possible ! 

 

Je ne connais pas le pays des « Possibles «  , mais ce que j’imagine c’est le pays du Bonheur, où tous les enfants sont joyeux, où tous les adultes sont pacifiques, où la nature est belle, où le soleil brille tout le temps et où les gens ne portent pas de masque.

 

Le pays où j’aurais pu naître est celui auquel je croyais quand j’étais petite fille derrière la fenêtre de ma chambre , a Champigny, quand j’étais malade et que ma maman m’apportait du sirop pour soigner ma toux et me donnait ensuite une gaufrette au chocolat .

 

Je voyageais alors dans ma tête. Les images des livres que mon père me lisait le soir me montrait un monde coloré, fait de magnifiques paysages , tellement différents des buildings grisâtres qui m’entouraient .

 

 Je partais sur les chemins de cet endroit féerique pour moi , je cueillais des fleurs, des fruits, juchée sur mon âne, Bidichon, qui me transportait d’allégresse ! 

Ce voyage je l’ai refait, et refait ...et même si depuis , ma vie m’a appris a me contenter de celle que j’ai  construite et que j’aime.Ma vie qui m’a permis de voyager à travers les continents, qui m’a apporté 1000 tristesses et 10000 bonheurs .

 

Je reste persuadée que cet « Ailleurs » imaginė est le plus beau voyage de ma vie . Celui  où tout est possible . 

 

28 avril 2020

Usons et abusons du rire atelier en ligne spécial confinement

DOMINIQUE HEIL

 

J’en ris ... j’en pleure 

 

J’en ris de voir tous ces pantins dans les rues , masqués comme pour parer a une guerre nucléaire ! 

 

J’en pleure de ne pouvoir les embrasser tous, un par un.

 

J’aimerais rire avec eux , mais je ne peux que chanter , ou plutôt déchanter , derrière mon masque pour ne pas pleurer ! 

 

Madame Hibou hier m’a croisée, et m’a fait beaucoup rire , ses plumes de chouettes, sortaient ébouriffées tout autour de son masque , a mourir de rire pour ne pas en pleurer ! 

 

Mourir de rire 

Mourir de peur 

Mourir de vivre seule , confinée, confite dans mon chez moi , où habituellement je ris et pleure en toute liberté.

 

Je ris encore de la blague que j’ai reçue hier qui me promet, que comme la Joconde , a force de m’empiffrer de chocolats je vais devenir obèse , et j’en pleure de me voir si ronde en ce miroir ! 

 

Ressembler a la Joconde , remarquez, ne m’a jamais traversé l’esprit ! J’en aurais bien ris avant le confinement, mais là, j’ai plutôt envie d’en pleurer ! 

En plus il va falloir que je me teigne en brune jais, mais difficile car tous les coiffeurs sont fermés ! 

 

J’en pleure , j’en pleure , j’en pleure jusqu’au moment où j’en ris a gorges déployées pour ne pas en pleurer !! 

 

 

Exercice 2 

 

Ecrire l’histoire d’un personnage 

 

Pimprenelle est une jeune femme très pétillante, un peu naïve que je retrouve souvent , les soirs ou je suis chez moi . 

 

Elle a une voix douce , et passe sa vie a susurrer des petits mots qui chantent a mon oreille comme des poèmes. 

Ce que j’aime tout d’abord chez elle , ce sont ses cheveux, roux a en rêver ! Par des femmes comme moi , traitées de blonde sans cervelle ! 

Elle les coiffe quand elle a le temps et autrement passe sa main régulièrement dans sa crinière, surtout quand elle cherche une idée. A ce moment là, elle écarquille ses yeux bleus comme deux billes , celles avec lesquelles je jouais sur la plage de Dinard . 

Son mascara noir fait ressortir l’espièglerie de son regard, et ses lèvres couleur de rubis donnent envie de croquer la pomme.

Mais ce que j’aime le plus en elle ce sont les mille petites tâches rousses qui parsèment ses joues toutes rondes qui lui donnent un air de marionnette.

Car Pimprenelle c’est une «  jeune amie » qui adore raconter des histoires aux petits enfants , elle connaît la vie des étoiles , et connaît très bien le marchand de sable ! 

Son meilleur ami est un grand ours à la voix grave , au pas lourd, qui lui aussi aime les enfants . 

Il les préfère sage, même si, comme Pimprenelle, il a de la tendresse pour les petits diables qui se chamaillent en dansant la farandole .

Pimprenelle, qui est une  jeune femme très raisonnable , aimerait pourtant sortir de son écran et venir m’embrasser...Mais à chaque fois  l’écran s’éteint avant qu’elle ne puisse le faire..

Et c’est ce qui est arrivé encore ce matin à la fin de mon rêve ! 

 

19 avril 2020

Encore du rire en confinement

DOM HEIL

 

Drôlement, les amants, sagement mais intensément vivent le confinement.

Ils cherchent expressément, le meilleur environnement pour agréablement passer de bons moments. Joyeusement et calmement, ils essaient de passer leur temps le plus superbement possible, en mimant amoureusement leurs gestes passés.

 

Brièvement, parfois, plus par empêchement que par évitement, ils tombent dans des embrassements très chaleureusement.

 

Catégoriquement, le confinement dans cet environnement, est source de câlinement.

 

Périodiquement, ils espèrent que cet empêchement sera carrément un moyen de voir la vie constitutionnellement, tel des déments ! Victorieusement ! 

 

 

Exercice n 3 

 

Il y a des jours où j’en ai marre, je laisserais tout tomber j’irais ...

 

N’importe où ! Le problème c’est que « n’importe où », n’est pas identifié dans google map ! 

J’ai beau taper, NIM, PORTE, QUOI, OÙ, rien ne sort et je sais même pas quand j’y arriverai ! 

Quand je demande à mes amis de me donner le chemin, ils me répondent que c’est nulle part, 

Mais quand je tape Nulle part sur mon écran de GPS, il me demande la rue, et je la connais pas ! 

 

C’est nul ! 

J’en ai marre ! Je veux aller ailleurs, mais pour aller ailleurs il faut savoir quoi mettre dans ma valise, qui est faite du coup n’importe comment.

 

Peu importe ! Un jour comme aujourd’hui, le principal, c’est que j’en ai marre ! Et que ce qui m’importe c’est de foutre le camp ! 

 

Alors, j’ai décidé que j’irai n’importe où, que cela n’en déplaise à ma mère, parce que N’importe où, c’est mieux qu’ici ou ailleurs, la vie que je mènerai, n’importe laquelle sera mieux que n’importe quelle autre vie ! 

Que vous importe que je me porte mal ? 

C’est un mal pour un bien, même si c’est n’importe quoi, et n’importe où !!

 

 



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19 avril 2020

Abécédaire du confinement

AUJOURD’HUI

BALANCE

CORRECT

DORMIR

ECRIRE

FICTION

GARAGE

HISTOIRE

INTERNET

JOURNAL

KILOMETRE

LIRE

MARCHE

NATURE

ORGANISE

PAPIER

QUOTIDIEN

RACONTER

SERVIR

TELEPHONER

UNIR

VAISELLE

WUHAN

XENOPHOBE

YOUPI

ZAPPETTE                     MERCI à Christophe MARTIN

 

 

 

A la fin…

 

B baiser

 

C  caresse

 

D déconfiné

 

E émotion, embrassade sans Eviter

 

F fraises ( la saison n’a pas été reportée)

 

G grossir…ben voyons

 

H l’Histoire avec une grande hache. voir Perec...

 

i il était une fois le monde d’après….

 

J jouer aux cartes dans le train Pékin-ShangaÏ  ( c’était avant…)

 

K kilos en trop..re

 

Linceul en plastic

 

M musée d’art brut à Lausanne où l’on voit une robe de mariée (la plus belle robe que j’ai jamais vue) n’ayant jamais servi, fabriquée par une « aliénée » avec des fils tirés dans ses draps d’hopital

 

N nu

 

O oh !!!

 

P papier

 

Q q

 

R rire

 

S sourire

 

T télétravail…même les psy s’y collent. une découverte!!!

 

U Unité des maladies infectieuses silence hôpital

 

V vivant!

 

W waggon ShangaÏ-Pékin retour

 

X xl parce qu’il était grand

 

Y y’aka

 

Z Zemmour mon ami Norbert..pas l’autre      Merci à MONIQUE PRATT

 

A  :attente  ;B:"boycott" ; C :calfeutrer ; D : devenir ;E :évènement  ; F :"folledingue " ,H :humour

Marie-Noëlle

 

 

 

Aimer

 

Bavarder

 

Cuisiner

 

Donner

 

Enfermé

 

Fatigué

 

Ganté

 

Hiberner

 

Imaginer

 

Jouer

 

Klaxonner

 

Lire

 

Mimer

 

Nettoyer

 

Ouvrir

 

Partager

 

Qualifier

 

Rêver

 

Sourire

 

Télé-travailler

 

Unir

 

Visionner

 

Webcam

 

Xylophone

 

Yoga

 

Zapper        Merci à Hélène.Baude

 

 

mon : Abecedaire 

Attente 

Beauté

Chat

Délivrance 

Évasion 

Famille

Galoper

Hysterie

Intuition

Joie

Kaléidoscope 

Liberté 

Maternité 

Nouveauté 

Oser

Prière 

Quetchuan

Rire

Sagesse

Tendresse

Unité 

Vivre

Xylophone 

Yéti 

Zouk                       Merci à Sandrine Schemba 🙌🏻🌈🦋

 

A  :attente  ;B:"boycott" ; C :calfeutrer ; D : devenir ;E :évènement  ; F :"folledingue " ,H :humour, Merci à  Marie-Noëlle

 

Merci à DOMINIQUE HEIL:

A amour

B bastingage

C corridor

E élégance

F fragilité

G gorge

H habitude

I inversion

J joie

K kit

L limonade

M mini

N nippes

O ouverture

P parisiennes

Q quelconque

R rieur

S sieur

T triste

U univers

V victoire

X xi

Y yaka

Z zoom   

 

Merci à Muriel Sambuc:

Asphyxie

 

Balivernes

 

Claustrophobie 

 

Dystopie

 

Écoute

 

Fête 

 

Gymnastique 

 

Hôpitaux 

 

Insomnies 

 

JT 

 

Koala 

 

Liberté 

 

Méditerranée 

 

Nuages 

 

Oubli 

 

Pire

 

Quatrains 

 

Rêve 

 

Sommeil 

 

Travail 

 

Uchronie 

 

Vulnérable 

 

Xérès 

 

Zone 

 

Wagon-lit                    

 

 

Merci à Alain Laisne-Woll

 


Attestation

 

BbCollab

 

Chauve-souris

 

Distanciation

 

Ecriture

 

Fermeture

 

Grenouille

 

Hôpital

 

Isolement

 

Javel

 

Koala

 

Liberté

 

Muriel

 

Nature

 

Opération

 

Pangolin

 

Quarantaine

 

Retraite

 

Sidération

 

Téléphone

 

Urticaire

 

Voltarène

 

Whisky

 

Xylophage

 

Ypérite

 

Zorro (chaque soir sur la 3!)

 

Abécédaire du confinement de Corinne-Sourire :

Aéré
Brutal
Créatif
Dingue
Educatif
Fragile
Gratitude
Hors norme
Innovant
Jardinage
Koalou
Lent
Miroir
Nettoyage
Oasis
Paisible
Quitter
Réseau
Savourer
Tribu
Universalité
Vue
Wouiiiiiii
X-trem
Y … en a marre ….
Zoom 

 

Merci à Florence Barthe:

ABECEDAIRE DU CONFINEMENT

J-2 / J23 Confinement

16 Mars 2020 : Injonction Du gouvernement : Confinement. L’escargot, en temps de sécheresse, rentre dans sa coquille, et rêve à l’intérieur. Et nous…. On se prépare à se retirer de notre monde ordinaire : Masque, gel, javel, nourriture, seront pour un moment notre essentiel, ainsi qu’une pelle à creuser dans tout ce temps laissé libre.

J - 2

Aller à l’Arboretum pour un au revoir provisoire à ce lieu qui m’est source et refuge. Là, à l’entrée, à 1m50 de moi, sur une branche basse, un écureuil mange une noix. Nous passons 10 secondes à nous regarder, puis il monte à toute allure sur le tronc en poussant de petits cris furieux.

Aventurière hauturière de la solitude, seuls ensemble, apprendre chaque jour quelque chose pendant la période à venir

J - 1

Bouddha arrive par les eaux, en bateau de Bali, dans un sac en riz . J’ouvre avec soin le paquet. Parmi quelques tissus, il est là, sculpture en bois de 15 cm, il prend tout de suite sa place dans l’appartement, calme présence bienveillante et souriante.

J 5

Chien en coma éthylique, overdose de gel hydro-alcoolique. Un autre, toutou laineux à petites pattes, en état d’épuisement, à force de courir à côté de son maître joggeur. Les corvidés croassent, se moquent-ils ?

Carlos, le chien de Mélanie, cabotine, curieux, devant la caméra où elle enregistre des vidéos de danse pour ses élèves. Puis il vient planter sa truffe mais pas ses crocs sur l’objectif.

C Canards : Un couple de canards se font la cour, dans la mare d’à côté, une cour tranquille, lui sur son petit rocher, elle à côté, immobile dans l’eau. Ils cancanent, ricanent: « Pour une fois que c’est pas nous, les confinés », « Pour une fois qu’ils ne font pas du confit, de nous » 

J10: Compter les clics en 1h, sur le PC. Ça fait un choc. Prendre ses clics et ses clacs et fuir….Non, on doit rester ici.

Deux œufs bleus mouchetés de noir dans le laurier du square, en bas de chez moi. Manon aux yeux bleus vient de les découvrir. Manon, petite voisine du rez de chaussée, que je n’ai jamais entendue que chouinant et se tapant le derrière par terre, de colère…Des caprices à la passion animalière?

Deux beaux petits vieux, dans le jardin d’en bas, se tiennent par la main, n’osent pas répondre à mon salut, pourvu que je continue à les voir

Défit : Voir un animal nouveau lors de chaque ballade quotidienne, au bord de l’Isère

Dénivelé : Manque cruellement aux Grenoblois, qu’est ce que c’est plat, la digue !!!

Ecouter, enregistrer, emmagasiner.

Ermitage : C’est ici, mon appartement, un endroit où je n’ai pas passé autant de temps cumulé depuis les dix dernières années. Y faire de l’espace pour que l’inspiration puisse y circuler, respirer. Creuser, reprendre les dossiers en suspens. Pour un moment ma cabane perchée est ici.

F

aim de loup pour le fait maison – souvenir du J1 : Folie des files, devant les grandes surfaces

G Gainer. Se gainer grâce au Pilates, poncer Pilates, et se laver les mains.

Grenouilles collées les unes sur les autres, dans la mare à côté, copulant allègrement, ben faut pas se gêner !

H Hôpital, sortir de l’hôpital guéri, joie folle, ou horreur, fin terrible, malgrè l’acharnement bouleversant de nos nouveaux héros.

Hutte de l’écureuil, hotte du père Noêl –

Haies : Bruissent des conversations entre voisins, on dirait un confessionnal

Héron : Je l’attendais, il vient de s’envoler devant moi, venu de l’Isère !!

Hirondelles : Sont de retour

I nconnu, incroyable, insoupçonnable, innommable : Adjectifs pour décrire le Corona virus –

Invisibles hier, héros aujourd’hui, litanie, psalmodie, est-ce qu’ils rentreront dans l’oubli une fois le confinement fini ? – Invitation : A quoi nous invite ce moment

Illectronisme : J1 Je suis acculée à me pencher sur ce problème, chaque jour, un apprentissage….J4 ça y est j’ai moins peur du net, je ne me noie plus, bientôt je surferai. J 38 j’aurai une chaîne youtube et donnerai des cours par skype J45 serai influenceur ?

J eux dans le jardin d’en bas, molki, balançoire, marche sur un fil, personne ne reste longtemps. Jardinage à côté. Un monsieur courbé y travaille avec beaucoup de soin. Je regarde pousser les plantes, je ne vais pas tarder à m’écouter pousser les cheveux.

J’oublie de me maquiller en sortant. C’est vrai que derrière le masque…Et puis on cherche plutôt à être invisible .

K akous, quelques tarés crétins courent, postillonnent et crachent, quelques bolides en moto sur la digue, de moins en moins nombreux.

Kapout,KO, certains parents à bout s’imaginent noyant leurs enfants dans un gel calmant.

L Lire lézarder, lambiner, lutter contre la léthargie à sortir du lit

Là-bas : L’endroit où l’on va dans sa tête

M

Montée mortifère et marée ailée du printemps

NMerci, applaudissements. Marc de café : Que va-t-il se passer ?

New Delhi se réveille sous un ciel bleu, celui de Wuhan va t’il redevenir gris ?

 

O Oh…. bord de l’eau, oh….. bord de l’Isère, je marche lentement, j’écoute Oh…le bruit de l’eau les bruits du monde.

Oh… Oranges : Je traverse la ville pour en apporter à mon père enfermé dans son foyer logement.

P Parades amoureuses des milans noirs, des geais, des merles, ballets dans les airs en face de chez moi.

Paillasson : L’endroit où l’on pose les courses, pour les voisins âgés. Porte : Fermée

Q Qi-kong : Invitation à la lenteur, palper l’énergie du printemps. Chi kong des yeux, que de verts

Ralentir, rêver, réfléchir, respirer. Réappareiller ses chaussettes . Radio, fenêtres magiques sur le monde, ça fait pschtt par moments dans la tête, des paysages inconnus, des éruptions volcaniques, une mine à creuser, un air marin qui emporte loin

S Solidarité. Supermarchés : L’horreur, au début du confinement. Aujourd’hui, Salut et respect aux caissières et aux magasiniers. Soupe au pangolin ?

Silence, silences…Je repense à Bruno, parti en emportant ses silences

Souffle du boulet qui siffle sur toutes les têtes, surtout les blanches

Surréaliste : Traverser le campus, voir tous ces blocs géométriques désertés par les cerveaux des chercheurs et des étudiants

 

T Tenir dans son terrier, seul ou à plusieurs, terrien, t’es rien sans la tendresse. Tendresse, une vidéo exceptionnelle de Valentin Vander

Tant de belles choses à partager, musiciens, écrivains, comédiens, philosophes, tous les autres…

Tramway nommé désir, aujourd’hui c’est des trams nommés désert, à l’intérieur seuls ceux qui sont contraints de le prendre, avant ça me mettait en joie de voir le tram arriver, aujourd’hui ça me remplit d’une grande tristesse .

U Unis à distance, une victoire par jour, …

 

V Vidéos partagées, certaines me font pleurer d’émotion, d’autres de rire, d’autres grincer d’agacement.

Vide alentour lors de l’échappée quotidienne. Voir plus loin, plus grand, seules les montagnes arrêtent le regard, l’œil peut appréhender l’espace et apprécier la perspective, la géométrie et l’urbanisme des bâtiments désertés, sur le campus.

W Walden – Thoreau « Le temps est un ruisseau où je vais pêchant. Par transparence, on voit les couches de l’être » « Nous sommes reliés si nous savons observer le monde »

WWW Web, les flux d’infos arrivent, comment ne pas s’y noyer. Wuhan, où tout a commencé

XXXL Ce qui nous arrive

 

Yoga, assiduité au yoga, entraînement à rester alignés, respirant et joyeux.

Yoyo l’humeur et les kilos

Zinzin je vais peut-être devenir, je parle toute seule

« Z », Costa Gavras, on est vivants….

 

Merci à Roseline:

Abandon

Béatitude

Chocolat

Drive

Energie

Faim

Garage

Hystérie (de rangement)

Instant

Joie

Karsher

Liberté

Mystère

Nuages

Octave

Piano

Qintessence

Rivière

Son

Tempo

Un (jour de plus)

Vivance

Wagon

XP

Yaourt

Zut

 

Merci à Maurice

Aujourd'hui plus qu'hier , et bien moins que demain , vois tu ? chaque  jour , je t'aime davantage 
Beaucoup , mais certainement pas assez 
Cependant , l'homme croit savoir ; Mais ,  il ne sait rien , ou pas grand chose ! 
Demain , plus qu'aujourd'hui ,et toujours ,  plus que demain  je t'aimerai davantage .
Enfin seul .!
Faisons l'amour une dernière fois ,toi et moi ,  puisque tu t'en vas.
Gaie , elle l'était toujours car elle savait , qu'un  homme l'admirait
Habitude , mot banni de mon vocabulaire.

Issue pouvoir partir , quand , et ou bon me semble 
Je , Tu ,    , sans les autres 
Kilimandjaro , des neiges pas toujours éternelles pour les gens tristes 
Les lendemains de fêtes sont souvent gris 
Mais , ou sont les neiges d'antan ? , 
Ne voudrais tu pas partir , aux pays des rêves , ou nous serions égoïstement seuls au monde 
On serait toi et moi sans règles et sans loi 
Puis ce que mon coeur est mort , j 'ai bien assez vécu 
Reviens , veux tu ?  ton absence brise ma vie 
Savoir aimer , goûter ce plein de bonheur que l'on vous donne parfois par erreur 
Toi et moi 
Ulcéré , je le suis de te savoir loin de moi 
Voilà ! l'orage gronde , il pleut , les vitres pleurent
Wallis et Futuna , que c'est loin tout çà . ces îles lointaines pour amants égoïstes 
Xérès , ne me réchauffera pas le coeur autant  que ta présence 
Zoulou , dernière lettre de l'alphabet aérien , qui nous invite aux voyages . 

Merci à Hélène Gozé:

Ah, te voici 

Bienvenue 

Cher ami

Dans le monde

Évanescent  et 

Fantastique des

Gafa,

Hystérie collective

Illusion

Jouissive du

KO , ou chaos.

L'illustre

Marseillais résistera -t-il 

Nonobstant ses

Prescriptions de

Quinine ?

Regardez-le,

Souriant sur son

Trône,

Ubu 

Vite, dans mon 

Wigwam, avec

Xérès,

Yoga, et

Zorro le kitsch consolateur !

Merci à la famille Moqrich:

A allez viens boire un petit coup à la maison https://www.youtube.com/watch?v=XZAt-_gwvXY

B bouffe https://www.youtube.com/watch?v=_LmzE8yvY5M&list=PLpvBLteOUy2uDSLuXp_QkjSc5DBChM1Jf

C Cours (par correspondance )

https://www.youtube.com/watch?v=El7m9EWU3cc

D dodo

https://www.youtube.com/watch?v=61VSrMVTGaY

E enfermer

https://www.youtube.com/watch?v=P1faJQr2l-4

F farine

https://www.youtube.com/watch?v=xG8vrPooxC0

G Grossir

https://www.gettyimages.fr/photos/sumo?mediatype=photography&phrase=sumo&sort=mostpopular

H humanité

I introspection

J jeux

K KO

L lassitude

M maladie

Netflix https://www.youtube.com/watch?v=2jfAWYAG9YI

O ordinateur

P parole et parole https://www.youtube.com/watch?v=MM2k4kO_DPM

Q questionnement

R ramadan https://www.youtube.com/watch?v=jnJdXj3P26M

S starf’Allah

T tentation

U utopie ; unique

V virus

W WC

X xoxo

Y yoga

Z zoom https://www.youtube.com/watch?v=hvEH6ASSXWI

11 avril 2020

Rire en confinement

ATELIER VENDREDI 10 avril 2020

Toujours sur le rire a la Raymond Devos

 

DOMINIQUE HEIL

 

Hier j’ai passé ma journée à croquer, croquer des radis, croquer des feuilles de salades, des bêtises, mais surtout croquer mes amis ;

 

Depuis que je confine, ma main s’est prise d’une envie folle de dessiner, de gribouiller, de colorier. J’ai installé mon atelier dans la chambre de Damien , chevalet, peinture et crayons plus ou moins gras.

 

Et me voila, au rythme de la journée aller retrouver les portraits de mes personnages.

 

Il y a les colorés, tous des têtes de femme, inconnues, mais si proches !

 

Je les appelle mes «  drôluches ». Elles ont pour dénominateur commun une bouche très expressive, rouge flamboyant, elles sont toutes échevelées, leurs yeux bleu, la plupart du temps, sont deux 2 bonbons dans leurs visages plutôt déjantés.

 

Il y les grisés, ce des portraits de mes amis, de mes proches et là, je ne m’amuse pas !

 

Ces personnes que je croyais bien connaître, se dérobent sous mon crayon, ma gomme les touche, les effleure, ...les retouche...

 

Que d’heures passées pour capter ce sourire que je connais si bien, que j’aime tant, cette expression qui leur est propre !

 

Bref je suis devenue une main qui dessine, qui peint, qui gomme qui redessine ...

 

Je ne sais si le confinement autorise ce genre d’activité, mais ce que je sais c’est que ces portraits , ces visages , sont tout- tout proches de moi, et que je ne me sens plus confinée grâce à eux !!!

 

Ecrire en tant qu’objet

 

J adore rencontrer les autres, et pour cela je me transforme au gré de mes utilisateurs..

 

Il y a ceux m’aiment gras, d’autres secs, certain m’aiment en couleur ; il y a ceux qui me prennent tels que je me présente, juste par opportunité. Il y a même ceux qui me mordillent.

 

Ce qui me plaît c’est que je partage leur vie, car grâce à moi ils expriment leurs idées, leurs pensées, ils écrivent des lettres pour le percepteur, pour leur bien aimé, ils rayent leurs rdv, notent leurs courses.

 

Enfin il y a les artistes qui dessinent la nature, les autres, leur maison, parfois faute d’inspiration, ils me laissent sur le côté, me rangent dans un tiroir, rares sont ceux, qui ne me retrouvent pas.

 

Je suis le Crayon, celui à qui vous pouvez tout demander, celui qui ne vous trahît jamais.

 

Je suis indélébile parfois, mais toujours présent pour pour répondre à vos rêves même en confinements des plus débiles !

 

 

 

 

 

4 avril 2020

Rions et abusons du rire pendant le confinement

Spécial confinement

Rencontres hebdomadaires en ligne

 

ATELIER ECRITURE DU 3 Avril                   Thème » humour Raymond Devos « 

 

DOM.H

Exercice 1

Parler d’un objet d’une façon absurde

 

Une poubelle , c’est un objet indispensable et pourtant qui sert à jeter des choses non indispensables .

Si vous n’avez pas de poubelle vous ne pouvez pas vous débarrasser des objets que vous ne voulez plus, et c’est indispensable de jeter les choses dispensables.

Comment un objet indispensable peut-il engloutir les choses que l’on pensait indispensables la veille en les transformant en rien d’indispensable ?

Tout simplement parce que la poubelle est indispensable !

 

 

Exercice 2

 

Intégrer dans un texte des expressions avec le mot TÊTE

 

Mon fils me fait la tête depuis que je lui ai annoncé que ce soir nous j’avais préparé pour le dîner une tête de veau .

Il avait en tête depuis hier d’aller au restaurant en tête à tête avec moi, et cela me met la tête à l’envers .D’habitude il a la tête sur les épaules, et se creuse pas la tête.

Mais aujourd’hui, c’est une prise de tête, il marche dans l’appartement sans queue ni tête, il a une tête a claque et n’en fait qu’à sa tête.

Alors je le traite de tête de mule , et lui me traite de tête de veau !

Il me tient tête et je me tape la tête contre les murs

Je n’ai plus en tête que mon mal de tête !

Adieu ma tête de veau !

Vive le tēte à tête !

 

 

Exercice 2

Commencer par « actuellement », « sans dessus sans dessous »

 

Actuellement, tout est sans dessus dessous, on confine dans tous les sens ,

Dessous dessus, dedans dessus,dessous dedans ...

On fait les cons...les con.. finis ...les confinés

Finis les moments dessous les parasols , dessus les transats

,on finit par vivre en dessous de tout .

 

Tout est au dessous de tout ,

Tout est au dessus de nous.

Nous sommes sans dessus dessous

Souls de confinement,

Sans le sou

Sur le derrière,

Sous l’eau !

Comme des con..finés ....

6 mars 2019

La créativité avec un texte de Mère, Janv-fév 2019 Auroville Inde

Eloge de l’imagination

 

Je survole la plage et plus je m’élève, moins j’identifie les ronds des bidons, les carrés des maisons, les rectangles des autobus.

Je m’élève encore dans la lumière plus haut que les grands arbres que j’entends froufrouter à mon passage : » Regardez le bel oiseau rouge et bleu ! »

Je vais où je veux, je quitte la rue Montorsier, je survole la rue Gandhi, je tourne et tourne et dépasse le grand temple où j’aperçoit un pandit en prière. Je survole l’East Cost Road en direction du nord et je monte plus haut pour ne plus entendre le vacarme des klaxons.

Plus je m’élève et plus je m’allège, mais vient le moment où je me rends compte que je suis tout seul dans la lumière. Alors j’hésite à monter plus haut, sortir de l’atmosphère, dépasser la stratosphère pour me mettre en orbite dans le silence interstellaire.

J’aime trop le chant du vent dans les arbres, celui de l’eau vive des ruisseaux. Je me laisse porter par le courant d’air descendant et je me pose au bord de l’eau. Dans le reflet de l’onde pure, je ne vois rien. Devenu invisible et silencieux, je peux enfin commencer à regarder le monde tel qu’il est.

 

Pavillon de France. Christine. 23/01/2019

 

 

Eloge de la patience

 

La patience, de toutes les qualités humaines est la plus précieuse dès lors qu’il est question de relations entre les êtres. Savoir écouter jusqu’au bout sans interrompre ou savoir attendre son tour de bonheur.

C’est la patience qui permet d’accomplir son modeste travail quotidien, ou l’œuvre de toute une vie, dans les moindres et infimes détails jusqu’à son aboutissement.

Fille du calme et de la persévérance, elle répète le même geste artisanal, le même mot d’excuse ou de pardon, reste centrée sur son intention quoiqu’il arrive, au-delà de l’ennui et de la réprobation.

La patience est le plus beau cadeau à offrir à l’enfant qui fait ses premiers pas, ses premières tentatives, qui commence à déplier ses ailes pour quitter le nid douillet, et à s’offrir à soi-même pour attendre sereinement son retour.

La patience conseille de rester quand l’autre s’éloigne, quand le dialogue est rompu, quand la violence menace d’exploser, et de s’asseoir ensemble pour reconstituer, mot à mot, le puzzle des raisons d’espérer encore, en dépit des incompréhensions et des malentendus.

La patience est celle qui invite à rebrousser chemin jusqu’au lieu de notre fourvoiement.

Vertu archaïque dans ce monde de vitesse et d’exploits, la patience est l’autre nom de l’enracinement dans l’être.

Pavillon de France. Christine. 28/01/2019

L’oiseau :

Il s’est redressé, son coup s’est allongé, ses yeux perçants scruté la plaine et il s’est élancé de son rocher dans le vide. Volant, tournoyant audessus des arbres, traquant une proie, renversant un nid il a plongé sur le petit point qui hurlait de frayeur. Ses cris stridents retentirent. La plaine, les herbes se sont réveillées, le vent a soufflé, les fleurs ont dégagé leur senteurs. Etourdi, il a piqué du nez dans la marre.

Les enfants ont courru vers lui. L’ont sorti, L’eau avait fait son travail. Il ressemblait à un ballon. Les enfants se sont mis jouer, chaque coup de pied résonnaient dans sa carcasse, il avait très mal.

Petit Pierre s’est arrêté, l’a regardé, pris dans ses bras, peneau de ne l’avoir reconnu. Il l’a réchauffé, lui a parlé, est allé lui chercher à manger.

Un fois qu’il fut revigoré, Petit Pierre a grimpé sur son dos. Ils se sont envolé vers le pays où l’on n’arrive jamais. Ils ont traversé des plaines et des plaines, certaines étaient recouvertes de neige, de certaines s’élevaient des fumés et des cris, Ils ont grimpé aux somments de montagnes habillées d’un chapeau de neige pour enfin arriver audessus lieu.

De ’air, descendait des pepites d’or. Elles emplissait l’atmosphère. Les murs des maisons transparents laissaient voir des gens purs habillés de tuniques couleur or. Ils se sont posés sur le rocher face au soleil qui dominait le royaume. Leurs yeux ne pouvaient s’en détacher. Cette beauté emplissait leur cœur, le pénétrait, un monde nouveau leur apparaissait. La grande aventure.

Ann.R

 

 

13 novembre 2018

ATELIER d'écriture au MUCEM Visite de l'expo Ai Weiwei

Christophe MARTIN inspiré par l'expo du Mucem

 

Laurence et Michel

 

Laurence parcourut l’expo rapidement sans trop s’attarder devant les objets présentés. Michel, lui flâne et devant les deux gros savons posés au sol, Laurence frôle Michel du bras qui essaye de déchiffrer ce qui est écris dessus. Laurence ne s’arrête pas pour s’excuser.

Michel perturbé dans sa lecture, regarde Laurence qui lève les yeux au plafond sur la structure en bois colorée. Michel suit du regard Laurence dans ce qui peut bien l’intéresser dans cette structure gigantesque.

Les couleurs, la forme, les personnages accrochés ? ne trouvant pas, il ose demander à Laurence ce qu’il y a de tant captivant dans ces morceaux de bois multicolores.

-Que regardez-vous en particulier ?

Laurence surprise d’être accostée par un inconnu, elle le regarde du haut de son mètre quatre- vingt.

Que veut-il celui-là ?

Michel est tout penaud devant le silence de Laurence qui de ses yeux bleus, l’observe de haut en bas.

Michel essaye de relancer la conversation.

  • C’est coloré, n’est-ce pas ?

Laurence répond laconiquement.

  • Oui oui

Michel de nouveau engage la discussion en parlant, Laurence devient un peu plus attentive et commence à se poser et à apprécier de rester immobile.

En écoutant avec attention, Laurence est un peu apaisée et la voix de Michel lui enlève son stress envahissant.

Laurence se décide enfin à lui répondre.

  • Effectivement cette composition en bois est magnifique et j’aimerai l’avoir comme pergola sur ma terrasse de ma petite maison.

Michel sourit en entendant cela.

  • Je serais ravi de pouvoir vous construire une réplique de celle-ci et aussi colorée !

  • Pourquoi vous travaillez le bois.

Dit Laurence en pensant que Michel n’avait pas le look d’un travailleur manuel.

Michel en souriant lui montre sa carte de visite.

  • C’est moi l’artiste qui a conçu celle-ci !

 

 

 

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