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Les Baladantes
21 décembre 2012

Nouvelles

Ateliers hebdomadaires avec les collégiens au collège marseilleveyre 2011-2013

Noël

Ca y est, le moment est enfin arrivé, nous nous précipitons mon frère et moi sous le sapin croulant de paquets. Après avoir déballé les miens, j’observe mon petit frère de six ans attraper une grosse boîte bleue, ornée d’un gros nœud rouge. Des étoiles dans les yeux il déchire férocement le papier… (choisissez votre suite)

Suite 1  ….et sort alors un camion rouge flamboyant. Il pousse un cri de joie. Après l’avoir sorti de sa boîte, il parcoure  tout le salon à quatre pattes, tel une serpillère, en traînant son camion de pompier flambant neuf. Je me souviens qu’à son âge, j’ai connu la même joie lorsque je déballais mes cadeaux, un bonheur si simple que de découvrir un camion ou une poupée emballée près du sapin.

Suite  2   ….et sort un petit tas de tissu rose à paillettes, son sourire s’efface brusquement. Je m’approche lentement de lui pour mieux voir, deux jolies poupées Barbie tout en strass et en paillettes scintillent dans ses mains. Il les jette alors au loin en faisant la moue, puis en hurlant son mécontentement. « Le père Noël a du se tromper » le rassurais je d’un air faussement désolée. Mais son énervement était déjà passé, il jouait avec le beau camion rouge déballé quelques minutes plus tôt.                                        SAHRA

 

Mon petit frère les yeux ébahis ouvre son cadeau….(choisissez votre suite)

Suite 1  …. Il en sort alors un magnifique camion rouge. Il ne devrait pas être offert à un enfant de six ans, il m’a l’air si fragile, si dangereux. Quoique c’est plutôt mon frère le danger. Je suis prête à parier que dans un mois ce ne sera plus qu’un tas de pièces détachées. D’autant plus que pour un garçon de son âge, les camions rouges ne restent pas en décoration sur un meuble, ce qui devrait être la véritable utilité de cet objet majestueux.   

Suite 2     ….Et voilà que son regard change d’émotion. Je découvre dans la boîte une poupée Barbie. Le voilà vexé, c’est une atteinte à sa virilité de petit garçon. Alors maintenant il râle. Je ne peux pas dire qu’il fait un caprice puisque c’est une bonne raison. Il se met à pleurer, pour lui le père noël s’est trompé de maison. 

                                                                                                                                           JULIETTE

Version 1    Quand il ouvrit son cadeau, son visage s’illumina. Cette fameuse petite voiture en plastique qu’il voulait, il l’avait repéré dans un magasin près de la maison. Il sauta de joie, tout fou, elle ressemblait à ces voitures que l’on voit dans les films d’action tel James Bond ou autres. Je ne vois pas pourquoi il voulait absolument l’avoir, il en a tellement déjà mais il est heureux, tout content d’avoir sa petite voiture rouge qui roule.
Version 2    Ah, ah, quand il ouvrit le cadeau que je lui ai offert pour Noël, quelle satisfaction. Des barbies ! C’était vraiment une idée géniale. Il avait l’air vraiment déçu, même peut-être les larmes à l’œil mais il fallait bien que je me venge. Le jour de mon anniversaire il avait mis dans un sac son araignée qui était sensée être mon cadeau alors qu’il sait très bien que je ne les supporte pas. La vengeance est un plat qui se mange froid !

                                                                                                                                                JULIE

Version 1       Je regarde  mon frère aux pieds du sapin illuminé. Il se jette sur les cadeaux comme si c’était la première fois de sa vie qu’il en recevait. Il déchire en lambeau le papier cadeau. C’est une panoplie de petites voitures. Ses yeux se sont illuminés. C’était pile ce qu’il voulait. J’ai souri quand il s’est retourné vers moi. Je trouvais ces voitures sans intérêt mais pourtant j’avais retourné ciel et terre pour les lui acheter. J’avais pensé à son bonheur, pas au mien. J’étais heureuse de le voir gambader son camion de pompier à la main, c’était son préféré, en hurlant pour faire la sirène. A table il n’avait toujours pas lâché son camion. Il voulait à tout prix boire une gorgée de ce liquide rouge dont tous les adultes semblaient boire mais il se faisait refouler à chaque fois. Alors il est venu vers moi, il m’a supplié et discrètement je lui en ai donné. Il m’a dit «  t’es très gentille mais le père noël il l’est plus parce qu’il m’a apporté ça. J’ai souri, j’étais heureuse.

Version 2    Aujourd’hui c’est Noël. C’est avec la plus grande joie que j’ouvre mes cadeaux. J’arrache le papier cadeau et en même temps j’imagine ce que le père Noël m’a apporté, un camion, mon déguisement de Superman, mon pistolet ? J’ouvre et je vois ….une poupée !!!! Je regarde ma famille, mes yeux se remplissent de larmes, je cours dans ma chambre et jette la poupée par terre en l’écrasant. Allongé sur le lit je maudis le père Noël. Il est si méchant ! Mon cœur va exploser, je ne sais pas pourquoi le père Noêl a fait ça. On m’appelle alors lentement je descends…Je vois ma jumelle avec la poupée en train de jouer  et ma maman qui me tend un cadeau, avec la joie je m’étais trompé de paquet. Alors reniflant, j’ouvre mon cadeau, je m’attends à un déguisement de princesse mais d’un coup mes larmes sèches et mon sourire revient, mon déguisement de Superman.                                                                                                          CORALINE

CONTES DE FEE

Quand 2 personnages de contes de fée se rencontrent :

 

Lorsque Simplet se rendit compte que sa toute petite maison était entourée de ronces toutes plus piquantes les unes que les autres, la panique le prit mais dans l’incapacité de crier, un petit couinement sortit de sa bouche. Après s’être calmé, Simplet chercha un moyen de se faufiler entre les ronces et trouva enfin un trou où s’engouffrer.

Quand il poussa  la porte de sa maisonnette, il vit une jeune femme grande et blonde allongée sur le sol. Au début il crut qu’elle était morte mais la rougeur recouvrait encore ses joues aussi Simplet chercha par tous les moyens à la réveiller mais rien n’y fit. Lorsqu’il trébucha sur une cuillère qui se trouvait par terre, ses lèvres se collèrent sur celles de la belle blonde qui se réveilla aussitôt. Tout rouge et tout gêné, Simplet ne s’avait plus où se mettre.                   

                                                                                                            Coraline

 

 

John Smith était grand, était blond, était anglais et surtout était énervé ! Cela faisait bien trois quart d’heure qu’il l’attendait, elle, sa princesse. Il l’avait rencontré sur le site « Disneylove »

Ils correspondaient tout deux depuis quinze mois et désiraient enfin se voir. La photo de profil de sa belle désignait une image de la belle au bois dormant, du genre de celle que l’on voit dans les contes ? Au début il avait ri en la voyant. Puis il s’était demandé si elle n’était pas du genre de ces filles  prétentieuses qui se prennent pour des princesses, ou qui croient  au prince charmant !

John portait encore sa couronne de l’épiphanie sur la tête, ce qu’il avait totalement oublié, quand la sonnette retentit. Il se hâta d’aller ouvrir et….découvrit un écureuil. Avant même qu’il n’est pu réagir, il entendit une voix

-Maoko ! viens mon petit écureuil d’amour.
Là John écarquilla les yeux.
-Hhh…

La femme qu’il aimait portait une robe rose, une couronne d’or sur une tignasse longue et blonde.

 

                                                                                                 Julie

CRIMES EXEMPLAIRES           A la manière de Max Aub

 

Je lui avais donné RDV au zoo. Il n’avait pas d’argent, j’ai dû lui payer. Il voulait une boisson, je lui ai aussi payé. Il voulait tellement de choses qu’il m’a ruiné. Personne n’a jamais su pourquoi les lions ne voulaient pas manger leur part de viande ce soir-là.                         M .

Elle s’appelait Coralie, elle m’énervait beaucoup. Une jour  elle m’a insulté donc j’ai pris un scalpel de mon sac et je lui ai coupé les oreilles et les doigts, elle est morte sur le coup.     Marjorie

Elle était si horrible, une vraie commère, elle se la pétait trop et je l’ai tué. Je l’ai poignardé une dizaine de fois. Maintenant bye bye.                                                 F.

M… faisait sa pop star, elle était trop pénible, agaçante, elle critiquait les gens, ça m’énervait donc je les ai poigardé elle et sa meilleure amie L…., la commère de la classe.                      L.

Je n'y peux  rien tu sais, c'est de ta faute, tu m'as rendu fou, la jalousie ça rend fou ; mais c'est pas grave, si je ne pouvais pas t'avoir, personne ne t'aurait.                                           Sarah

 

Un chat me considérait les yeux lumineux dans l'air dormant, je pensais  qu'il savait, les animaux sentent ce genre de chose. Je me souvenais encore après vingt ans de son rire rauque dans la cour de l'école, il m'avait poussé, volé mes billes et ri de moi tant et tant que mon enfance était devenue un enfer.

Je montais lentement les marches de bois grinçantes.

Une fois j'avais acheté une carte de collection très rare, qui m'avait coutée  toutes mes économies, et que j'exhibais fièrement devant mes camarades. Il l'avait déchiré  sans pitié et jeté par-dessus la clôture.

J'entendis un ronflement sonore provenant d'une porte en bois vernis, je l'ouvris lentement en le considérant endormit dans son lit.

Un jour ma mère m'avait giflé parce que j'étais revenu  à la maison dépourvue  du blouson  qu'il m'avait volé.

Je refermai lentement la porte en bois et tournai la clé dans la serrure en serrant, dans ma poche, le manche du couteau.                                                                  Sarah

 

NOUVELLES  FANTASTIQUES                A la manière de Jacques Sternberg

 

Je me promenais sur une planche de bois quand soudain une pluie me tomba dessus. C’était son chagrin d’amour.                                                       

J’étais dans la pénombre, je vis une lueur, je m’approchais quand soudain le point de ma phrase apparu.                                                                      Emeline

 

Chaque matin elle se rendait à son travail, elle marchait à droite de la grande route devant les vitrines des magasins, qui, telles des miroirs, reflétaient le paysage du trottoir d'en face.

Chaque matin elle regardait dans les vitrines le passage du train à huit heures moins le quart précise en rêvant de voyage, puis elle reprenait sa route.

Mais ce matin alors qu'elle entendit le train arriver en sifflant, celui-ci s'arrêta devant elle. Elle aperçut dans le reflet de la vitrine, un homme sortir du train et soudain lui attrapa la main en criant :« En voiture !»                                                                                             Sarah

 

 

Quand les mouches du printemps nous embêtent :

Il jouait, sautillait sans s’apercevoir qu’on l’observait. C’est seulement en entendant le bruit de ses ailes que le jeune chat se retourna et voulu gober la mouche. Cette dernière se jeta sur le félin énervé et le piqua de ci de là. La morale de l’histoire, ne jamais faire de mal à une mouche !

Je me souviens de ce jour étrange comme il y en a peu. J’étais seule chez moi, le silence était si pesant qu’on aurait pu entendre une mouche voler. Au bout de quelques minutes, un bourdonnement insupportable vint me tourner autour. Une mouche énorme venait troubler le silence et la tranquillité de cette belle après-midi.
Je profitais de l’absence de mon petit-frère qui lui ne ferait pas de mal à une mouche pour saisir l’insecticide et tandis que je l’aspergeais, je pensais à lui qui m’aurait surement traité d’assassin s’il me voyait. Le bourdonnement cessa tandis que je retournai à mes activités. Mais il reprit de plus belle encore plus près de mes oreilles. Je savais qu’on n’attrape pas une mouche avec du vinaigre, je saisis le sirop de grenadine et armée d’un gobelet j’en versais une goutte sur le sol. A chaque fois que je m’approchais, elle s’échappait. Furieuse je pris le balai et l’insecticide et envoyai de grand coups tout autour de moi. Soudain mon père entra dans la maison son casque de moto sous le bras et s’écria en me voyant : «  mes quelle mouche t’a piqué ? »

 

Alors que Madame la mouche lui tournait autour, il essayait de se concentrer. Le silence était tel qu’on pouvait entendre une mouche voler.
Alors que Madame la mouche faisait le tour de toutes les personnes ici présentes, Philippe lança la boule, les quilles tombèrent une à une. On peut dire qu’il avait fait mouche, ses amis derrière lui avaient la bouche ouverte, ils auraient pu gober une mouche. Tout le monde était stupéfait, Madame la mouche se posa sur l’épaule de Philippe comme pour le féliciter.

Tiens on croirait entendre une mouche voler. Si ça se trouve ce bzzz c’est le bzzz d’une guêpe. Non je ne vais pas prendre la mouche quand même ! Tiens la voilà la sale bête ! Mais quelle mouche t’a piqué ? La voilà qui me tourne autour encore et encore ! Mais il y en a deux ! Et moi je reste là à regarder les mouches voler. Dans ma tête, ça fait mouche ! Il faut que je m’en débarrasse. Mais comment, moi qui ne ferais pas de mal à une mouche ! Alors je reste là, la bouche grande ouverte à gober les mouches, puis je la vois sur mon carreau. J’attrape ma tapette à mouches et ni une ni deux, clac ! et la voilà qui tombe comme une mouche.

 

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